
Le milieu scolaire est parfois cruel et impitoyable et les enfants ne mesurent pas les conséquences de leurs actes.
Le harcèlement scolaire commence généralement par des petits mots anonymes comportant des moqueries, dans les meilleurs des cas, mais cet anonymat dégénère habituellement dans d’autres plus explicites, plus blessants, pouvant développer toutes sortes de réactions chez les enfants.
Ce pourquoi, les enseignants et les parents doivent rester très vigilants, car les enfants ont souvent du mal à extérioriser ses sentiments ou un éventuel état de détresse, que ce soit par honte ou par peur des représailles.
Lorsque les premiers échanges d’anonymes sont observés, il convient d’en identifier l’auteur pour stopper le harcèlement. Ce genre de comportement risque de devenir un véritable cauchemar pour la victime, jamais à l’abri de garder des séquelles psychiques ou d’une tentative de suicide, dans le pire des cas.
Il est donc fréquent que les établissements scolaires se retournent vers un expert en écritures et documents agréé auprès des tribunaux, dans le but de repérer et identifier formellement l’auteur des mots anonymes.
Cette mesure est normalement mise en place en toute discrétion et réalisée sans informer aux élèves, si bien que les parents doivent être tenus au courant.
Parfois, ce sont les parents qui sollicitent le concours d’un expert graphologue judiciaire, suite à la découverte des premiers mots anonymes.
Dans les deux cas, il est préférable de régler le problème le plus discrètement possible pour ne pas altérer la vie scolaire plus que nécessaire.
Depuis le 03 mars 2022, le harcèlement scolaire est reconnu comme délit pénal, puni jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende en cas de suicide de la victime (article 222-32-2-2 du code pénal).